Enquête naar het (on)vrijwillige karakter van deeltijdwerk van vrouwen

Comme le dit Rachel Silvera (Silvera, 2005) « Le temps constitue l’un des points clefs de l’égalité entre hommes et femmes, un facteur explicatif central des différences de sexes. C’est sur le temps que reposent en effet les principales formes de discrimination ». A cet égard la problématique du travail à temps partiel constitue un des thèmes récurrents de l’analyse de la division sexuée du travail. A juste titre, car si le temps partiel a pu constituer une opportunité pour l’emploi des femmes, …

Comme le dit Rachel Silvera (Silvera, 2005) « Le temps constitue l’un des points clefs de l’égalité entre hommes et femmes, un facteur explicatif central des différences de sexes. C’est sur le temps que reposent en effet les principales formes de discrimination ». A cet égard la problématique du travail à temps partiel constitue un des thèmes récurrents de l’analyse de la division sexuée du travail. A juste titre, car si le temps partiel a pu constituer une opportunité pour l’emploi des femmes, cette forme d’emploi contribue également à les enfermer dans un double piège : sur le marché du travail, en réduisant le champ des emplois et des carrières possibles et en participant de ce fait à la ségrégation horizontale et verticale ; et dans la sphère privée, en renforçant la répartition traditionnelle des rôles masculin et féminin.

C’est certainement en matière de durées de travail que les différences de genre sont les plus apparentes : les femmes occupent la majorité des emplois à temps partiel. On assiste également à une dispersion accrue des durées de travail. Aux extrêmes, une partie des salarié.es, principalement des femmes, doivent se contenter d’emplois à temps réduits tandis qu’à l’autre bout de l’échelle sociale, les cadres, majoritairement masculins, connaissent de longues journées de travail. En Belgique, quelque 20 % des femmes travaillent moins de 20 heures par semaine, contre 5 % des hommes et, en miroir, 20 % des hommes travaillent plus de 40 heures par semaine contre près de 10 % des femmes.